Après un début de carrière dans l’armée, j’ai repris mes études puis me suis tourné vers les sociétés de services de la région, au sein desquelles j’ai principalement réalisé des missions pour HP, autour des équipements réseau, de l’infrastructure, des Data Center, et de la gestion de projet. Souhaitant évoluer et découvrir un nouvel environnement, j’ai rejoint Soitec il y a presque 7 ans, au sein de l’équipe NetSec (Réseau et Sécurité), en tant qu’ingénieur en infrastructure réseau et cybersécurité.
Au cœur des réseaux et de la sécurité
Au sein de l’équipe NetSec, nous gérons les infrastructures réseau, internes comme externes : de nos Datacenters au Cloud, des postes utilisateurs aux outils de salle blanche, en passant par différents services liés, comme la cyber sécurité. Notre périmètre est très large : de la simple prise réseau jusqu’aux serveurs. C’est un environnement en constante évolution, avec de nouveaux projets qui viennent régulièrement enrichir notre activité.
Les demandes sont parfois inattendues, qu’il s’agisse d’équipements atypiques à connecter ou d’usages non standards à sécuriser, et cela nous oblige à être réactifs et inventifs. Nous travaillons avec de nombreux interlocuteurs, notamment les équipes Facilities pour installer la fibre un peu partout sur le site, et nous gérons aujourd’hui trois Datacenters. Cette variété, mêlant défis techniques et collaboration avec de multiples services, est ce qui rend le poste particulièrement stimulant.
Un engagement associatif atypique, ancré dans le patrimoine local
Parallèlement, je suis président d’une association un peu particulière, liée à un ancien réseau d’eau qui dessert une vingtaine de maisons à Froges et Champ-près-Froges. Ce réseau fonctionne grâce à un vrai barrage sur le torrent des Adrets, avec tout un système ancien (plus que centenaire !) que l’on entretient collectivement. Cette eau n’alimente pas le réseau domestique, elle sert par exemple à arroser les jardins. Pour certains habitants, elle est vraiment précieuse.
C’est lors de l’achat de ma maison que j’ai eu connaissance de cette association. Depuis j’en ai pris la présidence et je m’occupe aussi de la trésorerie. Chaque propriétaire verse une cotisation annuelle qui permet d’acheter du matériel et de financer des réparations. Il faut parfois aller purger la citerne, dégager les feuilles après les orages ou encore déboucher les canalisations : c’est un engagement très local, très concret. Nous sommes quatre ou cinq co-propriétaires à intervenir régulièrement, et 1 ou 2 fois par an nous réalisons des journées entières de nettoyage. Ce que j’apprécie, c’est de voir que ce système qui a plus de 150 ans continue de fonctionner. Il fait partie du patrimoine local et crée un vrai lien entre les habitants.
Cette expérience n’est pas si éloignée de mon quotidien professionnel : dans les deux cas, il s'agit de gérer une infrastructure, d’être réactif en cas de problème et de coordonner plusieurs acteurs.
Un moment fort qui revient régulièrement : la descente dans la citerne pour la purger. On se retrouve dans le noir, dans le froid, dans la boue, la pelle à la main. Je me rappelle en particulier d’un jour où j’ai creusé sous une route, à deux mètres sous terre, pendant que les voitures passaient juste au-dessus. C’est atypique, mais c’est ça aussi, le bénévolat : des expériences fortes, que l’on n’oublie pas.
Une autre facette de ma personnalité ?
Pour moi, nous sommes tous des caméléons, nous avons notre propre palette de couleurs. je peux passer de geek à karatéka, de maçon à éleveur de poules ! Mais il y a certaines activités qui me tiennent particulièrement à cœur. J’aime notamment voyager, et il y a trois ans, j’ai eu la chance de découvrir le Japon, un pays qui résonne tout naturellement avec ma passion pour les arts martiaux, que je pratique depuis l’âge de 13 ans.