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Interview avec Cem Findik, V.I.E basé à Singapour
Dans ce portrait, Cem revient sur la manière dont cette expérience internationale l'a façonné, tant sur le plan professionnel que personnel. Il explique comment il a appris à gérer les différences culturelles, à instaurer la confiance au sein des équipes et à sortir de sa zone de confort.
Que t’a apporté ton expérience V.I.E à Singapour — sur le plan professionnel et personnel ?
Professionnellement :
Mon V.I.E m’a offert l’opportunité de travailler dans un environnement résolument international. J’y ai renforcé ma capacité d’adaptation, mes compétences en communication interculturelle, et ma réactivité dans la gestion de projets complexes, souvent sous pression.
Personnellement :
Vivre à Singapour m’a poussé à sortir de ma zone de confort. J’ai appris à m’adapter à une nouvelle culture, à créer des liens dans un environnement multiculturel, et à développer une vision plus ouverte du monde.
Cette expérience m’a rendu plus indépendant, plus résilient et plus confiant - dans ma vie personnelle comme dans ma manière d’aborder les défis.
Cela m’a aussi permis de prendre du recul sur ma propre culture. Je suis convaincu que la France et Singapour ont beaucoup à apprendre l’une de l’autre, et cette expérience m’a ouvert les yeux sur la richesse des échanges interculturels.
Comment ta mission contribue-t-elle au développement de Soitec à Singapour et dans la région ?
Ma mission soutient la croissance de Soitec en Asie sur plusieurs plans.
Tout d’abord, en travaillant en étroite collaboration avec les équipes locales, j’aide à garantir que nos opérations logistiques et supply chain sont en ligne avec les objectifs de Soitec en matière d’efficacité, de coût et de durabilité — autant d’éléments clés pour accompagner notre croissance dans la région.
Ensuite, je contribue à renforcer le lien entre notre équipe française et l’équipe singapourienne, en facilitant la coordination et la compréhension mutuelle.
Enfin, ma mission consiste également à préparer le terrain pour la croissance future — que ce soit par l’analyse de stratégies de distribution potentielles, la mise en œuvre de pratiques durables ou l’exploration d’opportunités de développement à long terme dans la région.
Quel a été ton plus grand défi depuis le début de ton V.I.E — et comment l’as-tu surmonté ?
J’ai dû m’adapter à une culture très axée sur les processus, où les attentes sont élevées et où l’ambiguïté est rarement bien accueillie. Au départ, cela a rendu la collaboration transversale plus complexe, en particulier avec les décalages horaires, les différences de styles de communication ou de niveaux hiérarchiques.
Pour y faire face, j’ai fait de l’écoute active, de l’observation et de la demande de feedback une priorité. J’ai également pris le temps de comprendre les normes culturelles, au travail comme en dehors, et j’ai adapté ma communication pour qu’elle soit plus structurée, plus respectueuse des attentes locales, et orientée vers les solutions.
Avec le temps, cela m’a permis de gagner la confiance de mes collègues locaux et d’être plus efficace dans un environnement multiculturel.
Si tu devais résumer votre aventure V.I.E à Singapour en un mot ou une expression, lequel ou laquelle choisiriez vous et pourquoi ?
Lah* !
*Expression : symbole de l'ouverture, de l'adaptabilité et de l'esprit unique de Singapour.
Pourquoi ?
Parce que rien ne résume mieux mon V.I.E à Singapour que cette expression singapourienne simple mais emblématique. « Lah » est partout - amicale, informelle et typiquement singapourienne.
Tout comme mon expérience ici, elle reflète un mélange de cultures, d’ouverture et d’adaptabilité. Elle me rappelle à quel point j’ai grandi en adoptant le mode de vie local, en sortant de ma zone de confort et en apprenant à me connecter aux autres - toujours avec le sourire, lah !
